Douceur des grandes mutations.
Il y a toi, moi et la passion des saintes visions.
Une nuée d'oiseaux sauvages...
Ton art me fait l'amour et la messe au passage.
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Quand on explique un poème, il meurt. Peut-être suis-je morte lorsque je t'ai révélé le poème de ma vie.... L'on donne vie au poème chaque fois que l'on s'abandonne hors son espace propre, hors le sens, hors l’imagerie.
Qu’on laisse la lumière qui donne à voir d’elle-même et que l'œuvre nous survive telle une nature vivante encore naissante, à l’âme vive grandissante.
L'œuvre est autonome. Nous somme des passeurs de connaissance. A sa table, nous sommes convives. Et notre amour s'y nourrit de conscience.
L'œuvre est autonome. Nous somme des passeurs de connaissance. A sa table, nous sommes convives. Et notre amour s'y nourrit de conscience.
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Tu danses sur les corps. Tu danses sur ma mort. Et mon corps étendu là, se souvient d’autres charniers et d’autres sorts. Comme Le dormeur du val à la composition de grâce nue, mon cœur charrie des nuits nuptiales où nos mondes sont inviolables et absolus.
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« Dis seulement une parole et je serai guérie. » - Je t'aime.
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Je veux rendre sensible l'amour jusque dans mes veines pour ajouter à la splendeur de l'œuvre divine. La contempler. La porter. Lui donner des racines. Qu’elle se serve de moi, de mes ressources. Qu’elle pousse à travers moi. Que je devienne sa souche.
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« On n'a plus le temps... » as-tu dit. Tu as assez de talent pourtant pour allonger la vie.
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Les archanges sont réunis autour de nos esprits rayonnants d'infini. Ils nous invitent à chaque instant à reconsidérer le temps. Que s'efface aussi le dedans afin de n’être plus qu'un seul trésor au fond du même océan de sang et de tremblements.
Qu’à chaque frisson de peau, au-delà du mortel, notre flamme déchire le ciel.
Qu’à chaque frisson de peau, au-delà du mortel, notre flamme déchire le ciel.
L’humain désir est éternel : reconquérir ses mémoires, battre des ailes et croire.
L’ouvrage, c’est donc la récolte de la victoire du soi qui accouche dans le soir de la clarté qui flamboie.
L’ouvrage, c’est donc la récolte de la victoire du soi qui accouche dans le soir de la clarté qui flamboie.
Décembre 2015
Italie
...
La lune et le soleil naissent de tes yeux
Ils m'enseignent au matin la saison des bienheureux
La moisson des solstices dans la demeure des dieux
L'explosion karmique de rites prodigieux
Où la beauté s'invite et le cœur s'émeut
Ils m'enseignent au matin la saison des bienheureux
La moisson des solstices dans la demeure des dieux
L'explosion karmique de rites prodigieux
Où la beauté s'invite et le cœur s'émeut
L'étendue des horizons tient en tes pupilles
Des particules d'univers connus fourmillent
Symphonies de comètes, ballets de voie lactée
Pluies d'éther parfumée où l'aube est désarmée
En ces célestes plein air je pars en randonnée
Des particules d'univers connus fourmillent
Symphonies de comètes, ballets de voie lactée
Pluies d'éther parfumée où l'aube est désarmée
En ces célestes plein air je pars en randonnée
La plume tournesol de mon sort vers toi tournée
Je sors du sol et semence l'universel don d'aimer
J’éclos de mille vies à tomber de la cime des dualités
De nuits arides à épouser le drame pour l'apaiser
Pour que tes chevauchées d'âme atteignent mes vallées
Je sors du sol et semence l'universel don d'aimer
J’éclos de mille vies à tomber de la cime des dualités
De nuits arides à épouser le drame pour l'apaiser
Pour que tes chevauchées d'âme atteignent mes vallées
Je tisse le temps en farandoles écarlates et en caresses
Empourprant nos joues d'enfants de douces allégresses
Je conjugue ces mots qui incendient le passé et l'exilent
Qui gambadent et s'unissent sous les dessous des îles
Je signe l'éclaircie du ciel promise à l'ombre de tes cils
Empourprant nos joues d'enfants de douces allégresses
Je conjugue ces mots qui incendient le passé et l'exilent
Qui gambadent et s'unissent sous les dessous des îles
Je signe l'éclaircie du ciel promise à l'ombre de tes cils
Septembre 2016
Ibiza
...
Vu que la mer est morte
Et que le cœur est bleu
Vu qu'il n'existe nulle porte
Entre nous et Dieu
...
L'homme qui
Et que le cœur est bleu
Vu qu'il n'existe nulle porte
Entre nous et Dieu
Vu que je te découvre nue enfant-roi chevaleresque
Sublime et audacieux amant
Que tu me vois qui règne pour les siècles des siècles
Sur l'abîme et le firmament
Vu que nous deux
Est Sien infiniment
Tel un vœux bienheureux
À l'autel du Tout-Puissant
D'au-delà l'ode a dicté sa loi
Soit mon exile en ton chaos
Et que l'épique toi et moi
Naisse en un exquis duo
02.01.2015
Bordeaux
Sublime et audacieux amant
Que tu me vois qui règne pour les siècles des siècles
Sur l'abîme et le firmament
Vu que nous deux
Est Sien infiniment
Tel un vœux bienheureux
À l'autel du Tout-Puissant
D'au-delà l'ode a dicté sa loi
Soit mon exile en ton chaos
Et que l'épique toi et moi
Naisse en un exquis duo
02.01.2015
Bordeaux
...
L'homme qui
L'homme qui me rassasiera
Aura ton nom
Aura ta voix
Et ton aura
Il viendra en mendiant ou dans un
cortège de roi
Il saura caresser mon âme
Et se plaire à ma lumière
Souhaitera pénétrer la femme
Pour goûter l’infini mystère
L'homme viendra jusqu'à moi afin que s'accomplisse le dessein d'au-delà
alors je
serai son coquillage, son bord de mer
sa couche
de sable, sa sainte étable
sa plage
et sa terre
je serai
sa petite musique, son souffle poétique
ses rêves
réalisés, ses nuits, sa pluie d’été
et ses
vêtements défaits
ses
lèvres
sa fièvre
son
secret
sa sève
son élève
sa beauté
Et l'homme voudra que je sois tout cela
Janvier 2014
Ischia
…
…
Du désert
Pour répondre au silence des morts
qui me sont chers
Je reviendrai marcher dans le beau
désert berbère
Et puis il y aura des montagnes
toutes éclairées de vert
Présence émeraude tel l’œil haut de
mon frère
Et l'aigle ondoyant une ronde d'amour en ma chair
Pour que s'effacent de ma mémoire les traces
de guerre
Pacifique pastoral que chante ma
race en prière
De retour de l'âge de pierre
A la porte de l'univers
J’entre chez mes pères
Vêtue de
sable et de lumière
Juin 2013
Sahara
…
Au vent à lier
Ensemble nous
franchirons les portes
Pour que s'envolent ces
tonnes de couches de feuilles mortes
Que cesse ce feu de
solitude immense où tremblent nos membres dans la blessure de l'absence
Qui fait de l'autre cet
embrasement vivant à perdre haleine
Dont les morsures aux
confins de notre race humaine se retournent dans leurs tombes et saignent
Nous tarentellerons la
petite semaine d'amour
Qui se gangrène dans
mes poèmes et tes discours
Pour que tourne
gaiement le talent de notre chant jouit de jonquilles et de muguet
Pour que pousse à
chaque levée de miracle le spectacle de nos âmes accordées… à chaque envolée de
mirage le germe du désir d’un baiser
Écartelés nos débâcles
du temps passé
L’on s’embarquera sur
le voilier-victoire
En marge de nos propres
destinées
Dessinant des soirs
Plus larges, vagabonds
éclairés
Mise en scène de
batailles sur l’Isle des amourailles ailées
Nous accompagnerons
l'humanité
A reprendre pied dans
le sonnet
A vibrer avec le sens
et la cadence vrai
Dans le sentiment
d'aimer
Vacillant
Au vent à lier
En ces temps déments d'éternitéAoût 2012
Biarritz
…
Au premier rang de tes soleils
Septembre 2011
Bordeaux
…
La fin du poème
Que ne puis-je te
dire encore
le sens caché des
mots des morts
que nous nous
disions alors
dans d'autres
décors
ces mots que plus
personne ne dit
de toutes mes vies
seuls hôtes de mes jours et de mes nuits
Trois fois déjà dans
trois époques et trois endroits différents
nous fûmes liés de
cœur et de sang
tout côte à côte mais
le cœur vaincu
faisant les mêmes voyages nous nous sommes perdus
nos chemins toujours furent de se croiser sans se trouver
nos chemins toujours furent de se croiser sans se trouver
de se reconnaître sans mettre en commun
nos destinées
Aujourd'hui à
l'aube d'un feu qui embrase le monde civilisé
juste après le
passage de la vase
et sous la pluie écume
de pureté
(qui est ce
qui reste pour nous permettre de nous toucher)
Je nous sais enfin
retrouvés, enfin réunis
sur cette page vide
non encore écrite, non encore vieillie
À la bouche la
conquête du dernier sourire immaculé
où ont péri noyées
les expressions du
cours du temps déjà dites et enterrées
sont restés là fidèles deux arbres
à pousser, par leurs cimes
enlacés
signe que l'ère
nouvelle de lumière est avancée
Je sais qu'au nid
de ces deux rescapés
les chants des
oiseaux fidèles n'ont jamais cessé de chanter
depuis leur
ensemencement en ce présent
et du plus loin que
leurs âmes ont eu à prendre les armes
au gré de batailles
de rois et de déesses
de conquérants, de géants et
de prêtresses...
Je te donnerais
1000 ans dans cette incarnation-ci
et mon silence ami
pour que s’élève et retentisse ton oui
à chaque étage du désir
apprendre à se parcourir
et sans détours s’abandonner
au primordial et
ancestral écho, au frisson doux
que nous ont insufflé les sensations du premier rendez-vous
Je trace le mot de
passe
je tourne la clé
pour pouvoir avec
toi poursuivre et pourchasser
la beauté et
l'amour miraculé
Ici et maintenant
afin de rendre sa
clarté au firmament
je te souffle enfin
la fin du poème
je t'aimeFévrier 2010
Paris
…
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