" L'UN SEUL DE L'AUTRE "


Où l'homme encore n'est jamais venu


Sur la terrasse des anges
Le trépas à un goût d'orange
Coule la fin des aventures surannées...
Mon pavillon aborde des Açores apaisés.



Corsaires du dimanche
Nos éperons s'épanchent
Tranchant comme des résurrections...
En nos bouches béantes de prédiction.



Tout est bleu comme dit la chanson
Le ciel dans tes yeux m'a rendu la vision
J'accoste pourtant en territoire inconnu...
Feu aux sentinelles d'un désir en crue !



Tournent les tables, les dates, les arbres,
Une spirale incandescente s'est emparée du marbre
Et sonde le silence...
Tes cloches s'effondrent en cris de transe.



Corps à corps au tréfonds de l'âme - parfaite rencontre -
Contre, toute contre,
Où l'homme encore n'est jamais venu...
L'air est pur et l'étreinte absolue.


5 Juin 2011

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Jazz Méditerranée


Où plus haut que les airs connus  
(à la pèche aux gros poissons)



Je tends des ponts blancs

et tisse des toiles longues comme le firmament


je déjoue à genoux les pièges


les courants en sens contraire


les mains qui caressent sans arpège



Comme une harpe que le vent manipule

j’unis nos présences 


en une cohorte de notes or-arc-en-ciel

galopantes
 

vers

où ça sonne fort et beau


où plus haut que les airs connus


en des dimensions non encore parcourues


que l’œil humain n'a pas perçu

où le cœur divin loin des écueils


jeune et pur perle de son écrin




 

Là nous

deux crinières immaculées
 

à la robe couleur d'un temps miraculeux qui gagne à nous rendre heureux
 

là colosses ailés
 

ballons dirigeables
 

d'une fable où flammes fleurs et opéras s'en mêlent
 

là sorciers 

de nos mélopées de sel et de miel
 

lassés
 

des scelles et des sentiers qui jamais ne mènent au vrai bout du tunnel



Nous
 

nous épouserons
 

et pousserons sans fin
 

tous les lointains de l'autre
 

tous les lointains

 


Dans une étincelle de vie et fusion d'esprit
 

où je suis
 

j'appelle ton âme
 

sans moyens de transport ni notion d'espace

en maître de douceur
 

j'accueille ton sourire

ton être et ses clignements de lueur



Soleil 

Ciel 

Inspire-sœur

 


Où plus haut que les airs connus

mues 

sensibles 

par la libre grâce intérieure

nos cœurs s'invitent 

ici et à toute heure
 

hier est aujourd'hui

demain un miroir d'infini
 



Ici éternellement

tu me rends visite 

et j'existe


par le plus beau des mythes

que je savoure:

l'amour.


15 août 2011


Extraits du recueil de poésie "L'un seul de l'autre"


















  Blues Atlantique



     15 août : Les enfants m'ont dis qu'ils péchaient des requins...

  - Des requins !? Ah bon ? C'est plutôt rare dans le coin, non ?

  - Non, non ! Et toi ?

  - Moi ? Heu... " La Sainte d'Atlantique ".

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