Io mi trovo dietro...

Je cherche l'envers du langage           Cerco il verso del linguaggio
qui voyage,                                               che viaggia
là où on ne l'attends pas,                         dove non si aspetta
qui fait sens,                                             che ha un senso
où on ne le comprend pas,                    dove non lo si comprende
qui s'écrit le jour                                      che si scrive il giorno
et se respire la nuit...                             e si respira la notte...
ou est-ce à l'envers                                   o è alla rovescia
que cela opère?                                        che se ne manifesta?
Mon silence                                              Il mio silenzio
hurle ton nom                                          urla il tuo nome
que l'horizon emporte                           che l'orizzonte muove
et dépose en murmures,                       e che in mormorii deposita
au seuil de ta porte.                              alla soglia della tua porta.

Suzanne Z.


GERARD MANSET

La mort d'Orion, 1970




Comme un guerrier

La 35ième représentation a eut du succès...




“Le joueur”

Jeudi 20 Mai 2010 
- Théâtre Municipal- 
20 h 30
de Carlo GOLDONI (1707-1793) 
par le Théâtre de l’Espoir 

Mise en Scène : Pierre LAMBERT


Avec :
David ARRIBE, Florindo -
Pauline DUMORA, Rosaura, un joueur -
Michel MELKI, Pantalon, Gandolfa -
Yves ROBIN, Pancrazio, Brighella -
Cécile SPORTES, Colombine, Béatrice, un joueur.
Musique - Thierry CAENS

Dans la Venise du XVIIIe siècle, un jeune flambeur promis à un avenir matériel et
conjugal sans souci, aura un tout autre destin. L’infortuné Florindo rencontre un joueur
malhonnête. Sa fiancée le quitte. Il s’endette. Ruiné et seul, il touche le fond de l’abîme…
Comment échappera-t-il à cette infernale spirale dont l’issue tragique semble inévitable ?
Mais l’écriture de Goldoni est là. Elle réserve un avenir prometteur à notre joueur.
Spectacle énergique, comique et multicolore qui rappelle les problèmes d’addiction
comme l’alcool, la drogue et ses effets ravageurs. La finesse de la mise en scène fait de
cette pièce un réel succès.
Rendez-vous à ne pas rater, qui plus est, avec des comédiens tous très performants.



Pippo Delbono, sa famille théâtrale et le monde où il acte, sous son oeil de cinéaste.

GUERRA



GRIDO

Hommage à Madeleine Marion


Je suis né vraiment de ta lèvre
Ma vie est à partir de toi.
                             Antoine Vitez



























Madeleine Marion

Pour faire le portrait d'un oiseau Jaques Prévert

Jacques Prévert - Barbara

"Cet amour", poème de Prévert interprété par Serge Reggiani





"Questo amore"




"Barbara"






Ricordati Barbara
Pioveva senza tregua quel giorno su Brest
E tu camminavi sorridente
Raggiante rapita grondante,
sotto la pioggia
Ricordati Barbara
Pioveva senza tregua su Brest
E t'ho incontrata in rue de Siam
E tu sorridevi,
e sorridevo anche io
Ricordati Barbara
Tu che io non conoscevo
Tu che non mi conoscevi
Ricordati, ricordati comunque di quel giorno
Non dimenticare
Un uomo si riparava sotto un portico
E ha gridato il tuo nome
Barbara
E tu sei corsa incontro a lui sotto la pioggia
Grondante rapita raggiante
Gettandoti tra le sue braccia
Ricordati di questo Barbara
E non volermene se ti do del tu
Io do del tu a tutti quelli che amo
Anche se non li ho visti che una sola volta
Io do del tu a tutti quelli che si amano
Anche se non li conosco
Ricordati Barbara, non dimenticare
Questa pioggia buona e felice
Sul tuo viso felice
Su questa città felice
Questa pioggia sul mare, sull'arsenale
Sul battello d' Ouessant
Oh barbara, che cazzata la guerra
E cosa sei diventata adesso
Sotto questa pioggia di ferro
Di fuoco acciaio e sangue
E lui che ti stringeva fra le braccia
Amorosamente
È forse morto disperso o invece vive ancora
Oh Barbara
Piove senza tregua su Brest
Come pioveva prima
Ma non è più cosi e tutto si è guastato
È una pioggia di morte desolata e crudele
Non è nemmeno più bufera
Di ferro acciaio sangue
Ma solamente nuvole
Che schiattano come cani
Come cani che spariscono
Seguendo la corrente su Brest
E scappano lontano a imputridire
Lontano lontano da Brest
Dove non c'è più niente

Barbara

L'homme en habit rouge et Pierre



Dis quand reviendras-tu?




Nantes




Si la photo est bonne




Du bout des lèvres

Anna Karina dit Eluard dans Alphaville de Godard

Louis Aragon, en musique

Que serais-je sans toi? Jean Ferrat



Il n'aurait fallu... Léo Ferré



Est-ce ainsi que les hommes vivent? Catherine Sauvage

Léo Ferré

La vie d'artiste, 1984



C'est extra, 1969

DANSEUSE


La compagnie Batafuraï présente:

AMA A POLA


Conte multimédia 
pour enfants

avec 3 danseuses butô:
Alicia Bisier, Pauline Dumora, Rocio Fernandez



Como una mariposa se enamora de una amapola blanca...

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Le BUTO est une forme de danse contemporaine japonaise. 
Le mot Buto (Bu: la danse, To:fouler le sol) 
a une origine très ancienne, 
tant rituelle (Shintoîste) que populaire, 
pour communiquer avec la terre et les ténèbres. 
C'est un appel aux forces de l'au delà.






Haru, spectacle Butô,
mené par Tadashi Endo, Rocio Fernandez, Midoh Omura,
Ibiza.




« Mon corps est moral, tandis que celui de vos danseuses est impudique, car la nature est pure... J'ai eu l'idée de ma danse en voyant les arbres se ployer dans le vent, les vagues onduler, les petits animaux folâtrer dans l'herbe, suivant tous un rythme universel... J'ai une impression religieuse du pied humain ; la forme et la faculté d'expression du pied, attestent un triomphal progrès dans l'évolution de l'homme, ainsi que l'indiquent Darwin et Haekel. La danse future n'est qu'une transposition de la gravitation de l'Univers dans l'individu humain... Il y a une nuance entre la nudité inconsciente des primitifs et la nudité de l'Homme arrivé à son plein développement, et seuls, les mouvements du corps à état de nu, peuvent être naturels... La sculpture antique doit nous servir d'exemple... »

« Je n'ai pas inventé ma danse, elle existait avant moi ; mais elle dormait et je l'ai réveillée. »

Isadora Duncan


Isadora Duncan





Kasuo Ohno* susurre la mesure de son dernier tango entre
mon tissu de peau et l'espace vide de mes os
C'est lui qui se perd en ces territoires
épineux, craquelant, de vivant d'eau à dos chancelant
Heureux de qui l'entend lui et ses pas de Calavera Catrina
qui dansent au-delà de l'au-delà 
Argentina
Éternellement
Il et elle sont là


A l'articulation entre mes visions et son trépas
Nous dansons pour vous qui êtes morts mais qui ne le savez pas

Monte
Monte
Sans ça
Les anges ne s'accoupleront pas



Pina Baush














De la fumée s'élève encore de sorte que
La lave puisse entrer en jeu
Former des flammes et du feu
Gambader aux cieux amoureux
Battre la chamade et attendre
L'ultime big-bang sarabande
Requiem de mes veines aux bois dormantes
Qui s'éveillent après tant de nuit
Prodigieusement bacchantes.


* Au quotidien, en quoi consiste le programme de Kazuo Ohno ?

Autrefois, jusqu'en 1997, à la mort de sa femme, il lisait et écrivait la nuit. J'ai souvent dit à ma mère : « On dirait que papa a passé une nuit blanche à écrire, hier soir aussi. » Il se réveillait à midi, mangeait, et s'entraînait vers 19 ou 20 heures. Le reste du temps, il lisait, préparait la scène et regardait des vidéos et la télévision. Mais après la mort de ma mère, il s'est souvent enfermé dans sa chambre tout seul. Je n'arrive pas toujours à saisir sa vie. J'hésite à lui demander ce qu'il fait.