QUAND ON A QUE L'AMOUR...

INFINI ET SOLITUDE

Quand on a que l'amour...

Et le silence de nos mères
L'horizon alentour
Et des fleurs coupées dans la chair
Les mouettes nous raillent
C'est l'instant où les émotions nous assaillent
Des mots tant de fois redits
Seules caresses de nos nuits
Nos entrailles ensemencent la terre
Nos viscères crient
Et les battements de nos cœurs s'accélèrent
A l'heure même où se meure la vie


















A s'offrir en partage...

Le cercle des compréhensions
Au-delà des âges
Sourire de confusion
L'âme cache ses larmes, danse des palabres
Et parle, parle, parle
Je regarde ces visions
En route sans destination
Un homme marche immobile
Son œil traque ma vie sur le fil
Je tombe d’une attaque dans la rue
Et parcours le tunnel entre naître et n'être plus


















Au jour du grand voyage...

Des ballons pleins de rêves et de questions
Éclatent dans mes poumons qui volent à l'épilogue
Sublime fusion de toutes créations
Comme le préambule d'un dialogue
Des papillons volubiles font la chasse aux illusions
Morte tant de fois, je n'ai plus rien à moi
Mon visage est sans bouche, ma bouche sans visage
Peut-on encore croire au partage?
Deux mains se touchent
Leurs veines accouchent sages
Et perlent des présages


















Qu'est notre grand amour...

Une partition suspendue
Au seuil d'un univers disparu
Espoirs mêlés au néon des projections
Projet d'immortalité
Big-bang sous les pieds, sol écartelé
L'heure tremble dans l'antichambre des perfusés
Une vierge dans la pièce à côté
Enfante la mort des préjugés
Elle tient le temps patiemment
Et chante, chante, chante
Plus rien ne la retient d’être vivante


















7 février 2011

Genève

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