MAUVE ACAJOU
Extraits :
Après toi ( Tome I )
LUNE TROP PLEINE
La lune pleine tient en sa gueule une abeille
Chat la mire aux yeux feu chavirés, il veille
La lune trop pleine tombe dans sa corbeille
Car, la bête tigrée ensorcelle celle qui l’éveille.
Ami! Quand tu auras fini de courser le blanc-soleil
Viens éclairer ma nuit de tes reflets de miel
Me caresser du velours de tes quêtes lointaines
Car, j’aime démêler la laine des fils que tu ramènes.
LES MARÉES DE MON CŒUR
La mer va et vient… de quoi a-t-elle peur ?
De rien, ce sont les marées de mon cœur
Elles sont montantes ou descendantes,
Elles valsent au vent de tes eaux dormantes.
Amarrés au large du sommeil
Les flots m’exilent où tu t’éveilles.
Quand tu t’endors au loin,
Mon rêve à deux s’éteint.
Ma mémoire me sert de phare,
Nos yeux en miroir sont à la barre
Au bord de l’écluse des baisers,
Dans l’île des amants retrouvés.
La mer s’en va, s’en vient… pourquoi avoir peur ?
Ce n'est rien: ce sont les marées de mon cœur
Montantes et descendantes,
Valsantes au vent de tes eaux dormantes.
Après tout (Tome II)
TEOTIHUACAN
Je tremble, je fonds, je me tais
Du ciel au bas-fond, nous et l’éternité
Sous le soleil cramoisi autrefois doré
Face à l’envers de millénaires immaculés
Sur les sommets de Teotihuacan
À cheval, mon esprit se ballade
Que ne puis-je être ainsi solide
Taillée dans la pierre de ces pyramides?
Accueillant patiemment :
Les touristes nonchalants
Les romantiques égarés
Les amoureux chancelant de s’être trop serrés
Me taire mais sur la terre ferme rester
À ta vue offrir une lumière céleste et
Chanter intérieurement mille milords
Déterrer une marche usée d’abord
Puis une autre plus intime, préservée
Douce à l’être qui foule mes pensées
En déterrer une autre puis une autre encore
Gravir ces hauteurs que l’on avait oubliées
Ouvrir des portes et y trouver
Des trésors, d’or mués, inexplorés
Là depuis des milliers d’années
Une œuvre nature morte
Une statue nue momifiée
Que nul encore n’a osé visité
Un corps, mon corps,
De la sorte conservé,
Pour l’archéologue qualifié
Qui aura l’art et la manière de m’aimer
LA PART DES ANGES
Le ciel était rosé, rouge, mauve et ambré
Et dans nos yeux l’on voyait l'écho du feu, la part des anges.
Nous avions bu le soleil
Et pour mille ans nous en étions encore saoulés.
L'histoire se décante et se décline
Comme une fête des Bacchantes, pourtant intime.
Des centaines de convives, mais un goût unique pour ces deux-là,
Abreuvés en secret à la même potion sacrée.
LES TEXTES PUBLIES ICI ONT ETE DEPOSE A LA S.N.A.C
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